Leur répertoire est puisé dans le creuset de la culture et la poésie marocaine et arabo-andalouse, mais aussi dans des textes religieux issus de grande figures religieuses de l'Islam.
Grâce à leurs paroles engagées et poétiques reflétant les malaises de la jeunesse marocaine de l'époque et à leurs rythmes puissants, joués à l'aide d'instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et maghrébine et laissé une marque indélébile dans le paysage culturel du pays. Le célèbre réalisateur américain Martin Scorsese a qualifié le groupe de « Rolling Stones de l'Afrique ».
Ils se sont inspirés des chansons du style Aïta (Echems Ettalaa, Elhassada, Sif El Bettar, Ghadi Fhali ...), du Melhoun (Han wa Chfeq, Mezzine Mdihek, Qalet ...), des Gnaoua (Ghir Khoudouni, Lebtana, Mahmouma, Essadma, Jralek Ouach ...), des Hamadcha (Laayate Aalik) et des Jilala (Allah ya Moulana, Haoulouni) afin de créer une musique alliant le traditionnel du Maroc avec des sujets modernes.
Malgré les années, « Les Rolling Stones de l'Afrique » restent très largement connus au Maroc et ailleurs, mais désormais sans Larbi Batma, décédé d'un cancer des poumons en 1997 et qui a rejoint feu Boujmâa décédé le 26 octobre 1974.
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